La feuille de route du laboratoire : un plan d’action pour le logement inclusif
Reflétant le cadre d’action du logement inclusif, cinq domaines d’action ont été identifiés
- Liens de voisinage et assistance mutuelle
- Politiques et programmes gouvernementaux de soutien
- Options de logement inclusif améliorées
- Partenariats et mouvement pour le logement inclusif
- Accès amélioré aux aides et aux informations sur le logement
Feuille de route du Laboratoire de solutions pour le logement inclusif du Nouveau-Brunswick
Les cinq secteurs d’impact ont servi de guide à l’élaboration d’une feuille de route de solutions pour le logement inclusif au Nouveau-Brunswick. Cette feuille de route a été élaborée lors d’un forum sur le logement inclusif où 75 personnes de partout au Nouveau-Brunswick, représentant le gouvernement, divers organismes communautaires, l’expérience de vie et les bailleurs de fonds, ont fait part de leurs idées et de leur expertise.
Voir la feuille de route complète et détaillée
Une feuille de route qui fonctionne au N.-B. et ailleurs
La bonne nouvelle est que les actions incluses dans la feuille de route peuvent aussi être mises en œuvre ailleurs qu’au Nouveau-Brunswick. En voici quelques exemples :
Il peut être relativement simple de mobiliser des groupes autour d’initiatives de création de relations de voisinage.
De nombreuses communautés disposent d’atouts tels que des programmes, des services, des lieux de rassemblement, des espaces verts/extérieurs, des groupes de service ou communautaires, des citoyens impliqués, etc., lesquels peuvent appuyer le développement d’initiatives de relations de voisinage. Dans certains cas, le travail collaboratif peut nécessiter des ressources. Le financement d’un rôle de coordination n’est pas une dépense excessive – les dépenses habituelles sont un numéro de téléphone, un ordinateur, une connexion Internet et un salaire. Le travail peut être effectué à domicile ou dans un espace commun offert par un groupe local. Le coût de ce rôle de coordination étant relativement faible, il peut être reproduit ailleurs. Il existe également des ressources gratuites ou à faible coût pour se lancer dans le développement communautaire.Celles offertes par l’Institut Tamarack en sont un exemple (www.tamarackcommunity. ca). L’échange d’informations et d’apprentissages avec les pairs est essentiel au développement communautaire et vous aidera à démarrer du bon pied.Un mouvement pour le logement inclusif est possible
Dans n’importe quelle communauté, ville ou province, ou même à l’échelle nationale. D’après les conversations qui ont eu lieu dans notre Laboratoire, le large éventail d’intervenants et de personnes ayant une expérience vécue qui ont assisté au Forum sur le logement inclusif et les informations obtenues d’autres groupes du secteur du logement, nous savons que l’intérêt y est — mais la difficulté se trouve dans la coordination des efforts. Il est important d’identifier une personne chargée de coordonner les travaux. Ce rôle pourrait correspondre à un poste existant, ou bien nécessiter des ressources pour l’embauche d’une nouvelle personne.S’appuyer sur les ressources de notre communauté de pratique nationale (CPN)
Nous valorisons et appuyons les initiatives communautaires, mais croyons également que nous avons beaucoup à apprendre des autres. Lorsqu’il existe des personnes, des groupes ou des institutions externes à votre groupe de projet qui disposent d’informations ou de ressources dont vos travaux peuvent tirer profit, vous pouvez envisager de créer un groupe de communauté de pratique. La communauté de pratique agit en tant que ressource, et non comme leader ou décideuse dans votre projet. Les communautés de pratique peuvent appuyer le travail local tout en élargissant la portée du projet. Par exemple, les membres de la communauté de pratique du Laboratoire créent des webinaires liés aux domaines d’impact du cadre d'action du logement inclusif. Ces webinaires seront enregistrés et accessibles au public sur le site Web du logement inclusif.Rien sans nous
Il est essentiel de s’assurer que les personnes ayant une expérience vécue soient cocréatrices et coleaders de tout projet qui les concerne. Cet aspect de notre Laboratoire peut être reproduit et constitue probablement l’élément le plus important de tout travail futur sur le logement ou la communauté. L’approche doit être significative et respectueuse. Il existe des ressources sur la façon de développer un projet afin que toutes les voix soient entendues ou pour soutenir un projet dont les leaders sont eux-mêmes bénéficiaires. On peut trouver des exemples de travail inclusif et collaboratif centré sur l’environnement local (quartiers ou communautés) dans l’approche de développement communautaire basé sur les actifs (ADCA). L’Institut Tamarack au Canada possède une vaste bibliothèque de ressources sur le développement communautaire et notamment l’approche ADCA. Le « Public Square » de l’Université Simon Fraser a élaboré un guide en ligne intitulé : Accessibility and Inclusion in Community-Engaged Events (Accessibilité et inclusion dans les événements communautaires). Ce guide comprend des informations claires ainsi que des ressources supplémentaires liées à l’accessibilité et à l’inclusion. De plus, certaines pratiques exemplaires liées à l’inclusion de personnes ayant une expérience vécue ont été élaborées et étudiées par la Health and Social Care Alliance en Écosse, au Royaume-Uni. Leur projet de recherche d’octobre 2022 s’intitule « Engaging people with lived experience: best practice, challenges, and opportunities (une étude de recherche sur l’implication des personnes ayant une expérience vécue dans les politiques et la prise de décision en matière de soins de santé et sociaux). Dans le cadre du Laboratoire de solutions pour le logement inclusif, nous nous sommes penchés sur l’inclusivité du logement, spécifiquement en ce qui concerne les personnes ayant une déficience intellectuelle. Bien que bon nombre des lignes directrices énumérées ci-dessus soient applicables pour assurer la pleine participation des personnes ayant une déficience intellectuelle, d’autres considérations peuvent également s’appliquer. Une approche que nous avons utilisée pendant le Laboratoire consistait à intégrer du temps supplémentaire au calendrier du projet pour rencontrer les participants ayant une déficience intellectuelle dans les jours précédant les réunions, afin d’examiner ensemble la documentation de la réunion – en particulier lorsque l’ordre du jour prévoyait des discussions de groupe ou des périodes de questions. Cela signifiait que les documents pour la réunion, y compris l’objectif de la réunion et les termes importants, devaient être prêts bien avant les réunions ou rassemblements. De plus, la présence d’animateur·trice·s qualifié·e·s à toutes les réunions a un effet décisif pour assurer une pleine participation. Une personne facilitatrice qualifiée s’assure d’accorder à toutes les personnes présentes suffisamment de temps pour réfléchir à leurs questions, commentaires ou réponses et invite à s’exprimer les personnes qui ont peu parlé pendant la réunion. Les résultats du Laboratoire sont plus riches pour les personnes impliquées. Chaque semaine, la contribution des membres de l’équipe d’intendance, qui comprenait des personnes ayant une expérience vécue, nous a permis d’apprendre et de nous adapter aux résultats utiles de notre feuille de route pour le logement inclusif.Notre coordonnatrice du logement est ici pour vous aider!
CONTACTEZ-NOUSNous n’utiliserons votre adresse électronique que pour vous envoyer notre bulletin d’information et des mises à jour. Vous pouvez vous désabonner à tout moment.